Le Curcuma

 

 

Qu'est-ce que c'est ?

Un rhizome (tige souterraine) d'une jolie plante vivace, proche cousine du gingembre, cultivée essentiellement en Inde.

 

 En Inde, on le désigne sous le nom de "safran des Indes" et on en consomme 1,5 à 2 grammes par jour dans des plats de riz, de pommes de terre, de lentilles, de légumes. Il entre dans la composition de tous leurs curry et chutneys. Il faut savoir, qu'à âge égal, les Indiens ont 8 fois moins de cancers du poumon que les Occidentaux, 9 fois moins de cancers du côlon, 5 fois moins de cancers du sein et 10 fois moins de cancers du rein, et cela malgré une exposition à de multiples cancérigènes présents dans l'environnement, sur une échelle probablement pire qu'en Occident...

 

 

En médecine ayurvédique (médecine traditionnelle de l'Inde), de même que dans les médecines traditionnelles de Chine, Japon, Thaïlande et d'Indonésie, le curcuma est utilisé pour stimuler la digestion, notamment parce qu'il augmente la sécrétion biliaire et pour ses propriétés anti-inflammatoires exceptionnelles.

 

Le curcuma contient des vitamines B6 et C et des minéraux comme le fer, le manganèse, le potassium et des flavonoïdes.

 

 

Le curcuma est actuellement l'objet de nombreuses recherches à travers le monde. Ces études tendent à démontrer que son activité anti-inflammatoire est comparable à celle de la cortisone et de l'aspirine. Il contient de nombreux composés actifs aux propriétés antioxydantes, au premier rang desquels se trouve un pigment jaune : la curcumine. Cette curcumine protège notre organisme contre l'inflammation et les multiples dommages provoqués par le stress oxydatif. Associé à la pipérine (poivre) cela augmente son pouvoir curatif.

 

 

L'inflammation est une réaction naturelle de défense de notre organisme contre une menace ou une agression. Le problème commence quand cette inflammation devient chronique car elle produit des radicaux libres en grande quantité. Ceux-ci vont s'attaquer à nos propres cellules et entraînent un "stress oxydatif". Il faut savoir que ce stress oxydatif est impliqué dans la plupart des pathologies du vieillissement.

 

 Son champ d'application permet de révéler son utilité dans deux directions : thérapeutique et préventive.

 

  

POUR QUELS TROUBLES PEUT-ON UTILISER LE CURCUMA ?

 

 

Les douleurs et les réactions inflammatoires : douleur musculaire, tendinite, névralgie, rhumatisme, sciatique, arthrite, ….

 

Le curcuma serait même plus efficace que l'hydrocortisone. Lorsque le curcuma est associé à des acides gras essentiels (bonnes huiles), leurs actions anti-inflammatoires se potentialisent.

 

L'idéal avec l'huile de Nigelle.

 

 

– Les troubles digestifs et la "crise de foie" : maux d'estomac, nausées, perte d'appétit, sensations de surcharges, inflammations digestives, dysfonctionnement biliaire dans laquelle il augmente la synthèse de la bile ainsi que sa circulation (cholérétique et cholagogue). Par ce biais il prévient la formation de calculs. Il protège également le foie contre un grand nombre de produits toxiques (médicaments, polluants, aflatoxines, alcool...). Il agit également sur le "syndrome du côlon irritable" en favorisant également une bonne rééducation du transit intestinal et une atténuation des douleurs.

 

– Les ulcères gastroduodénaux : des études indiquent que le curcuma a des effets protecteurs sur la muqueuse gastrique et qu'il peut détruire ou inhiber la bactérie Helicobacter Pylori, qui est responsable de la plupart des ulcères gastriques et duodénaux. 

 

 

– Les problèmes cardiovasculaires : le curcuma peut abaisser le taux de mauvais cholestérol et augmente la fluidité du sang en ralentissant l'agrégation plaquettaire. Il protège donc le système cardiovasculaire diminuant ainsi les risques de phlébite et surtout d'athérosclérose (encrassement des artères). Il aurait même un rôle protecteur contre l'insuffisance cardiaque.

 

 

– Les maladies dégénératives du cerveau : la curcumine est le plus puissant inducteur de certaines protéines qui sont impliquées dans la défense des neurones, elle empêche la diminution de la fonction cognitive et présente à ce titre une voie thérapeutique innovante contre la maladie d'Alzheimer.

 

 

– Les baisses de l'immunité : Il augmenterait le nombre de globules blancs, d'anticorps et de plaquettes dans le sang.

 

 

– Les infections bactériennes et parasitaires : vous pouvez saupoudrez un peu de curcuma sur les petites plaies ou égratignures après les avoir bien nettoyées. Il combat également les parasites intestinaux et est utilisé de façon traditionnelle contre la dysenterie.

 

 

– Les pollutions environnementales : il protégerait nos cellules des divers polluants environnementaux les agressant. Très intéressant dans la prévention du cancer. Il protègerait  également des ondes électromagnétiques.

 

 

– La cancérogénèse : le stress oxydatif est clairement impliqué à tous les stades de cette maladie. Dans ce domaine la recherche est très active car les chercheurs pensent que les effets antioxydants et anti-inflammatoire de la curcumine pourraient être des atouts importants dans la prévention et le traitement du cancer.  

 

  

 

D'autres études en cours seraient en faveur d'une action efficace du curcuma contre des pathologies telles que le diabète de type 2 puisque le curcuma ferait baisser la glycémie. 

 

 

 COMMENT UTILISER LE CURCUMA ?

 

– En interne : Des cures régulières de curcuma en complément alimentaire comme adjuvant des thérapies pour les vrais pathologies, encadré par une vie saine, tant sur le plan de l'activité physique que de l'alimentation équilibrée, ne peuvent être que de sages attitudes pour conserver notre bien le plus précieux : la santé.

 

Conseil d’utilisation : 2 à 4 comprimés par jour ou en poudre pris en décoction dans du lait.

 

 

– Pour l'utilisation du curcuma En externe, c'est par ici !!

 

Nat la Fée du henné 🌺